L'Accord de Paris sur le climat sera ouvert à la signature le 22 avril à New York lors d'une cérémonie qui devrait réunir les représentants de près de 150 États. Ce sera une nouvelle étape vers l'entrée en vigueur du texte adopté le 12 décembre 2015 à l'issue de la COP21.
Mais, au-delà de sa portée juridique, l'Accord de Paris vaut avant tout par les transformations économiques et technologiques qu'il provoquera. Dans une étude publiée aujourd'hui, je vous propose une analyse de l'Accord, de ses conditions de sa mise en œuvre et de ses effets probables sur les prochaines décennies.
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Cette étude montre notamment que :
- Les objectifs de l'Accord de Paris impliquent une baisse d'au moins 4% par an des émissions de gaz à effet de serre entre 2016 et 2050, c'est en moyenne 860 millions de tonnes de CO2 qui devront être éliminées chaque année - autant que les émissions actuelles de l'Allemagne.
- L'Accord de Paris encourage fortement le développement de la capture atmosphérique du carbone, une approche nouvelle et controversée consistant à retirer les gaz à effet de serre déjà présents dans l'atmosphère.
- L'Accord de Paris implique le développement et l'élargissement des "marchés du carbone".
- L'Accord de Paris nécessite une transition électrique rapide et sans étape intermédiaire, excluant notamment l'utilisation du gaz comme énergie de transition.
Publié le 17 avril 2016 par Thibault Laconde