J'ai lu récemment sur le site de l'association canadienne des rédacteurs scientifiques un article de Kasra Hassani, un ancien chercheur en microbiologie reconverti dans la santé publique. Il y raconte ses doutes sur le changement climatique. Le texte m'a paru intéressant et, avec l'autorisation de son auteur, je vous en propose la traduction. (L'article original est disponible ici).
Je suis scientifique, j'ai un doctorat en microbiologie et immunologie, et j'ai été un climatosceptique. Pour ma défense, j'étais un vrai climatosceptique, pas un sceptique a sens unique adepte de la cueillette de cerises. Les bons scientifiques sont sceptiques, n'est-ce-pas ? Je me suis appuyé sur cette conviction et, pendant assez longtemps, j’ai nié toutes les preuves qui m'étaient présentées.
C'est étrange, mais lorsque j'y repense, je suis tombé malgré moi dans presque tous les pièges de la pseudo-science. Je me suis aveuglé en répétant comme un credo "je n'y crois pas", "peu importe", "ce n'est pas mon problème"...
Heureusement, ce n’est plus qu’un souvenir. Il n'y a pas eu de rupture dans l'évolution de mes idées, de l'ignorance au déni puis au scepticisme et enfin à la reconnaissance, mais je peux malgré tout distinguer plusieurs phases qu'il me semble intéressant de décrire et de discuter. J'espère que mon expérience pourra aider d’autres personnes à prendre du recul sur leurs convictions et à être plus attentives aux arguments qui leur sont présentées... Voici donc les grandes phases de mon déni du changement climatique :
Continuer la lecture »
0 comments:
Post a Comment